Lafuma lance la réparation « à vie ».
La marque Lafuma s’engage à offrir la réparation à vie sur certains produits. Au-delà d’un simple « coup de com » la marque inscrit cette démarche dans une idée d’éco-responsabilité et d’économie circulaire.
Les résultats de l’étude d’impact menée, au printemps dernier, par Goodloop et Lafuma sont sans appel : la réparation et la prolongation de vie d’un produit réduit de 44% son impact environnemental. À la lumière de cette étude, Lafuma annonce à présent la mise en place d’une solution économique et durable, avec le lancement de la réparation à vie de ses produits en magasin ou dans son atelier pour tous les produits réparables. « Avec cette récente initiative, nous souhaitons rendre la préparation accessible à tous, allonger la durée de vie de nos produits et réduire notre impact. C’est une démarche qui s’inscrit dans une approche globale environnementale exigeante » précise Romain Millet, CEO de la marque Lafuma. A l’heure du tout jetable, cette prise de position éco-militante semble « essentielle » pour la marque. Elle défend notamment les avantages majeurs sur les plans économique et social que présente cette démarche.
Une garantie qui reste inchangée.
La marque précise que la garantie de deux ans pour tous les produits reste inchangée. Elle continue de couvrir les problèmes d’anomalie et de défaut de fabrication ou les usures dites anormales. La réparation gratuite à vie n’est, quant à elle, pas liée à un défaut mais bien aux usures dites « normales » pour un produit. Pour en bénéficier, les clients doivent simplement remplir un formulaire sur le site de l’enseigne ou ramener leur produit à réparer dans un point de vente agréé.
Favoriser l’autonomie des clients.
Tous les produits ne sont néanmoins pas réparables, comme les chaussures. Chaque demande sera ainsi analysée et les produits ne pouvant être réparés seront recyclés ou renvoyés aux clients en l’état. Pour favoriser l’autonomie de ses clients, la marque a par ailleurs créé de nombreux tutoriels vidéo, tournés au sein de son atelier, permettant d’apprendre de “petites réparations”, comme changer un bouton, une boucle de sac à dos ou encore remplacer un fond de poche troué.
