Le gouvernement a tranché : les dark stores sont des entrepôts et non des commerces.
Les ministres Olivia Grégoire et Olivier Klein rencontraient hier des élus locaux pour trancher l’épineuse question des dark stores, ces lieux implantés par les acteurs du quick commerce, qui fleurissent dans les métropoles. Des magasins “fantômes” dont la prolifération en centre-ville, au détriment des lieux de commerce, a suscité des levées de boucliers de la part de nombreux édiles ces derniers mois.
Et pour cause. Selon les élus et commerçants de centre-ville, en s’implantant dans des rues commerçantes en lieu et place, notamment, de magasins de proximité, les dark stores impactent grandement le visage des rues concernées (disparition des commerces “ouverts”, nuisances sonores dues au va-et-vient des scooters….) et créent une concurrence déloyale à l’encontre des magasins alentour.
Finalement, le gouvernement leur aura donné gain de cause. À la suite de ses échanges avec les municipalités, la ministre déléguée chargée des PME et du commerce, Olivia Grégoire, a annoncé hier que les dark stores et dark kitchens seraient désormais considérés comme des entrepôts et ce, même s’ils offrent la possibilité au client de retirer ses produits sur place. Jusqu’à présent assimilés à des commerces, les magasins “fantômes” des acteurs du quick commerce pourront, dorénavant et de par leur nouveau statut, être contraints de fermer si le Plan local d’urbanisme (PLU) de la ville interdit ce type d’activité.
Source : France Info