TOP

Primark revoit une nouvelle fois ses bénéfices à la hausse.

© Primark

Alors que, depuis de nombreux mois, le secteur du prêt-à-porter subit une crise généralisée dont il peine à voir le bout, Primark continue de tirer son épingle du jeu en affichant, une nouvelle fois, de meilleurs résultats qu’escompté.

La maison mère de Primark, Associated British Foods, revoit, pour la deuxième fois cette année, ses prévisions de bénéfices à la hausse. En cause, un volume de vente supérieur aux attentes, dû à “des conditions météorologiques inhabituellement changeantes et inhabituelles pour la saison”, explique l’entreprise dans des propos relayés cette semaine par Retail Gazette

Le chiffre d’affaires total de Primark devrait ainsi augmenter de 15 % pour atteindre 9 milliards de livres sterling au cours des 52 semaines précédant le 16 septembre, avec une hausse de 9 % des ventes à périmètre constant. 

Sur le marché européen, les ventes devraient bénéficier d’une croissance de 8% sur un an, soit un peu moins qu’au Royaume-Uni où la hausse devrait atteindre les 11%. Au quatrième trimestre, Primark devrait, en moyenne, enregistrer une augmentation de 15% de ses ventes de ce côté de l’atlantique. Aux États-Unis, ABF prévoit une croissance de chiffre d’affaires de pas moins de 45 % pour son enseigne de prêt-à-porter à petits prix. Une croissance pour le moins significative due, notamment, à l’ouverture de quatre nouveaux magasins sur le territoire américain. 

Seule ombre au tableau : un plan de restructuration annoncé en Allemagne, avec une prévision de réduction  de surface de vente de 0,2 million de mètres carrés et ce, malgré un redressement de 13 % des ventes à périmètre constant. “Les densités de points de vente restent trop faibles en raison de la superficie de certaines boutiques existantes et de leurs proximité les unes par rapport aux autres « , explique l’entreprise dans des propos relayés par Fashion Network.  Il s’agit donc « d’optimiser l’espace commercial de certaines boutiques et de réduire le nombre de points de vente, qui s’élevait à 31 à la fin de la période”.