Retail Tour aux Ateliers Gaîté, à Paris Montparnasse. #1 : E. Leclerc Gaîté Montparnasse.

20 avril 2023

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Avec les Ateliers Gaîté, attenants à la gare de Paris-Montparnasse, qui voit passer pas moins de 61.500.000 voyageurs par an, Unibail Rodamco Westfied a créé un concentré de ce qui s’annonce être l’avenir des centres commerciaux de cœur de ville.

Assortiments et merchandising adaptés aux spécificités du lieu, concepts minimalistes, concentration des produits dans l’espace de vente : le maître-mot des Ateliers Gaîté s’avère être, sans nul doute, la fluidité. Plus qu’un lieu d’achat, le centre commercial a été conçu comme un lieu de vie abritant des logements sociaux, des bureaux, des lieux de services comme des centres médicaux, une bibliothèque publique rénovée, ou encore des espaces de gaming et de fitness. Et la convivialité des pas en reste avec la présence de “Food Society”, Food Court bigarré, qui n’est pas sans rappeler les Food Markets de Brooklyn, comme Dekalb Market, lieu de restauration multi-ethnique, faisant la part belle aux cultures musicale et artistique.

E. Leclerc Gaîté Montparnasse : les prix et les services E Leclerc au cœur de la ville.

Inauguré en octobre 2022, le centre E. Leclerc Gaîté Montparnasse chamboule les repères-prix des Parisiens, plus habitués aux tarifs élevés des surfaces de proximités et supérettes. Une bonne nouvelle donc, pour le pouvoir d’achat des habitants du quartier, en cette période inédite d’inflation qui voit le prix du panier de courses monter en flèche depuis plusieurs mois.

Ici, E. Leclerc importe son savoir-faire et propose plus de 30.000 références dans une surface urbaine bénéficiant de seulement 2.500 mètres carrés. L’offre du magasin s’avère de fait très concentrée, en comparaison de ses points de vente habituels et, notamment, de ses hypermarchés situés en zones périurbaines.

Dans le centre E. Leclerc des Ateliers Gaîté, tout a été repensé : merchandising, service de vente assistée à la coupe, avec une expression permanente de l’offre prix et des services en plein cœur de la ville.

Il s’agit du second Leclerc situé au cœur de Paris, après l’ouverture d’un supermarché en 2016, dans le 19e arrondissement. Ouvert à l’automne dernier après 10 M€ de travaux, le magasin a mis le paquet sur sa zone marché qui, accessible dès l’entrée depuis le premier niveau du centre commercial, bénéficie de pas moins de 700 mètres carrés. Une zone marché qui propose notamment “du pain fait maison et des produits un peu haut de gamme”, explique Frédéric Crutsch, PDG du supermarché.

La zone de chalandise, la taille de l’assortiment (entre 35.000 et 40.000 références), associées aux prix E. Leclerc, constituent sans nul doute le point fort du magasin. Les PGC-FLS et les promos sont implantés sur 1.800 mètres carrés, à l’étage inférieur, avec des prix 25 à 30% moins élevés que le Monoprix le plus proche, situé à 200 mètres.

La largeur des allées (de 1,5 à 2 mètres) donne réellement l’impression de fouler les rayons d’un supermarché, dans une zone qui connaît davantage les supérettes avec des allées beaucoup plus étroites. On est ici clairement dans un Centre E. Leclerc, qui a su s’adapter à sa clientèle et à sa zone de chalandise. Par exemple, au regard de la proximité de la gare Montparnasse, mais également de l’hôtel Pullman, qui accueille une clientèle étrangère, les rayons sont indiqués en français et en anglais.

En tout, le magasin compte une centaine de salariés et comporte 10 caisses classiques et 10 caisses automatiques. “Il était crucial de garder un nombre suffisant de caisses classiques”, précise Frédéric Crutsch, “afin de répondre aux attentes de notre clientèle, notamment, sa part la plus âgée, pour qui le contact et les échanges revêtent beaucoup d’importance”.

De par ses attributs, résolument pertinents au regard de son emplacement, de sa zone de chalandise et du contexte économique actuel, le supermarché E. Leclerc Gaîté Montparnasse devrait constituer une concurrence de poids pour les magasins de proximité alentour, Monoprix et Lidl en tête.

Une initiative qui montre, une nouvelle fois, la volonté croissante des enseignes de la distribution d’investir les centres-villes pour s’établir au plus près du logement de leurs clients et, par là-même, de leur quotidien.