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Temu et Shein dans le collimateur de Bruxelles.

bruxelles

La Commission européenne a sollicité des informations auprès de Temu et Shein pour vérifier leur conformité aux règles de l’UE sur la protection des consommateurs, notamment les mineurs.

Ces plateformes chinoises doivent expliquer comment elles permettent le signalement de produits illégaux, évitent les interfaces trompeuses, protègent les mineurs, assurent la transparence des recommandations de produits et la traçabilité des vendeurs.

Ces exigences découlent du règlement sur les services numériques (DSA), en vigueur depuis le 17 février. Les réponses des entreprises sont attendues avant le 12 juillet. Temu et Shein ont affirmé leur volonté de coopérer pleinement avec la Commission.

Bien que ces demandes ne constituent pas encore une accusation formelle, elles représentent une étape préliminaire pouvant mener à une enquête et à des sanctions financières en cas de non-conformité. Bruxelles a ajouté Temu et Shein à la liste des 24 grandes plateformes numériques soumises à des contrôles renforcés sous le DSA, aux côtés d’Amazon, AliExpress, Google Shopping, Facebook, X et Instagram.

Shein, fondée en 2012, est souvent critiquée pour ses pratiques sociales et environnementales. Temu, lancé en 2015 comme version internationale de Pinduoduo, propose une vaste gamme de produits à bas prix. Des associations de consommateurs ont récemment déposé une plainte contre Temu pour manipulation des consommateurs via des interfaces trompeuses.

Marie-Amandine Stévenin, présidente de l’UFC-Que Choisir, a affirmé que les grandes plateformes ne peuvent plus impunément exploiter les consommateurs et que toute infraction au DSA sera strictement surveillée.

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