Grands Prix Focus Retail : zoom sur CodaBene, lauréat du Prix de l’initiative responsable.
Margaux Cornu, co-fondatrice de CodaBene, reçoit son prix des mains de Yann Bucaille-Lanrezac, fondateur des restaurants solidaires Café Joyeux et membre du jury. © CodaBene
Lauréat du Prix de l’initiative responsable des Grands Prix Focus Retail, CodaBene accompagne les distributeurs dans la digitalisation de leurs données et la gestion des dates de péremption. Cette entreprise de la FoodTech et de l’Economie Sociale et Solidaire, s’est donnée pour objectif de réduire le gaspillage alimentaire.
Il n’est pas si loin le temps où les équipes de magasins contrôlaient visuellement les dates de tous les produits, dans tous les rayons, tous les jours. Une tâche non seulement chronophage mais surtout peu efficace : de nombreux produits échappaient à cette vérification fastidieuse, pour finir à la poubelle. Ou pire, consommés par des clients guidés par leur seule confiance. C’est d’ailleurs à cause d’une bouteille de soda périmée engloutie par une famille (l’histoire se termine bien), que Laurent Bacot, alors chef de rayon Liquides chez Auchan prend conscience du problème. Après deux autres expériences professionnelles liées aux opérations et la grande distribution – consultant Lean chez McKinsey, et directeur de mission sur des projets digitaux à la Direction Générale du Groupe Casino – il décide de s’attaquer concrètement à l’enjeu du gaspillage alimentaire dans le secteur du retail. Il crée CodaBene en 2019, avec Jérémy Denais, CTO, en charge de tout le pôle technique et Margaux Cornu et Nicolas Arias, tous deux rencontrés chez Casino.
© CodaBene
Un contexte plus que favorable.
CodaBene nait en 2019, dans un contexte d’accélération des problématiques environnementales. Quelques mois auparavant, le GIEC publiait son premier rapport alarmant sur le climat et la jeune suédoise Greta Thunberg cessait d’aller en cours pour s’asseoir tous les jours devant son parlement. Un terreau fertile pour la startup. « En parallèle, se tramait la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), raconte Margaux Cornu, Co-fondatrice, directrice Communication & Relation Clients. Nous avons rencontré les députés Guillaume Garot et Graziella Melchior pour leur suggérer d’ajouter dans leurs recommandations les DLC dans les codes-barres, afin de réduire le gaspillage ». Pari réussi. La Loi AGEC portée par Brune Poirson reprend des propositions suggérées par CodaBene et incite la filière à enrichir les codes-barres avec la date limite de consommation, la date de durabilité minimale et le numéro de lot à partir du 1er janvier 2022.
© CodaBene
Une solution révolutionnaire : le suivi digitalisé par DLC Memo.
CodaBene nait en 2019, dans un contexte d’accélération des problématiques environnementales. Quelques mois auparavant, le GIEC publiait son premier rapport alarmant sur le climat et la jeune suédoise Greta Thunberg cessait d’aller en cours pour s’asseoir tous les jours devant son parlement. Un terreau fertile pour la startup. « En parallèle, se tramait la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), raconte Margaux Cornu, Co-fondatrice, directrice Communication & Relation Clients. Nous avons rencontré les députés Guillaume Garot et Graziella Melchior pour leur suggérer d’ajouter dans leurs recommandations les DLC dans les codes-barres, afin de réduire le gaspillage ». Pari réussi. La Loi AGEC portée par Brune Poirson reprend des propositions suggérées par CodaBene et incite la filière à enrichir les codes-barres avec la date limite de consommation, la date de durabilité minimale et le numéro de lot à partir du 1er janvier 2022.
Le Prix de l’initiative responsable.
Lors de la soirée de remise des Grands Prix Focus Retail, diffusée le 17 octobre dernier sur BFM Business, CodaBene a eu le plaisir de recevoir le Prix de l’initiative responsable.
« C’est une immense fierté pour toute l’équipe, se réjouit Margaux Cornu. Cela montre que des solutions comme les nôtres trouvent toute leur place dans l’univers du retail. Il y a encore 3 ans, il fallait convaincre les distributeurs de passer à la digitalisation ; c’est maintenant devenu un incontournable. Les acteurs du retail prennent désormais à bras le corps les sujets de la date de péremption, du gaspillage, de la préservation du pouvoir d’achat des Français et de l’urgence climatique. On est encore loin d’atteindre les objectifs de développement durable fixés par l’ONU mais ce mouvement est très encourageant. »
