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The Second Life, une solution de seconde main innovante et rentable pour les retailers.

© The Second Life

Parmi les start-up positionnées sur le marché en pleine croissance de la seconde main figure The Second Life, créée en octobre 2021 par Arthur de Soultrait. Une solution B2B qui invite les retailers à devenir (enfin) acteurs de l’économie circulaire.

 

Pourquoi avoir décidé de vous lancer, en tant qu’entrepreneur, sur le marché de la seconde main ?

 

Arthur de Soultrait : Avec Vicomte Arthur, j’ai baigné dans le milieu de la mode pendant 12 ans. J’ai eu l’occasion de constater la frénésie de ce marché, en développant jusqu’à 7 collections par an dans des temps records !

La seconde main, c’est LE marché d’avenir de la filière textile, avec 1,3 milliard d’euros de volume d’affaires en 2022 en France et une croissance 21 fois plus rapide que celle du retail traditionnel.

J’aurais souhaité avoir une entreprise comme The Second Life, qui me propose de contrôler la totalité du cycle de vie de mes produits. C’est pourquoi aujourd’hui, fort de ma première expérience dans le textile, je propose à mes ex-confrères de faire circuler la mode et lui donner un second souffle.

 

Quelles sont, selon vous, les raisons pour lesquelles les retailers doivent s’engager sur le marché de la seconde main ?

 

A.S : Les retailers créent, pensent, distribuent les vêtements et pourtant ils ne représentent que 1% du chiffre d’affaires du marché de la seconde main. Depuis 10 ans, les plateformes ecommerce spécialisées comme Vinted ou Vestiaire Collective sont les références seconde main pour les Français. Reprendre la main sur ce marché est important pour les retailers, pour attirer de nouveaux clients, plus jeunes, en particulier les Millenials et la Gen Z très friands de seconde main, créer une relation client durable, en proposant une nouvelle expérience. Proposer une offre de seconde main pour les retailers, c’est aussi prendre position ouvertement sur les questions environnementales et de durabilité de la mode, pour regagner la confiance des clients. Et c’est bien sûr un moyen de générer de nouveaux revenus.

 

En quoi consiste la solution The Second Life ?

 

A.S :  The Second Life est la seule solution B2B qui permet aux retailers de mettre en place une solution de seconde main dans laquelle leurs clients vont pouvoir se séparer de tous les vêtements (plus de 1000 marques) qui dorment dans leurs placards, et cela contre des bons d’achat.

Deux options s’offrent aux utilisateurs : en physique en déposant leurs vêtements directement au kiosque The Second Life installé chez nos partenaires ; via une plateforme que nous intégrons au site internet de nos partenaires. 

L’argus The Second Life propose un prix instantanément à l’utilisateur fixé selon la désirabilité de son article sur le marché de la seconde main. C’est un argus vivant, qui évolue constamment, au gré́ des fluctuations du marché et des saisons (ex : une doudoune se vend mieux en hiver qu’en été).

The Second Life est une solution clé en main, accessible par abonnement, sans frais de set up pour les professionnels du prêt à porter comme les centres commerciaux, les marques de mode ou encore grande distribution.

 

Qui sont vos clients aujourd’hui ?

 

A.S : Nous sommes implantés chez plus de 45 retailers. Notre premier client a été Westfield Forum Des Halles, en octobre 2021. Depuis, beaucoup d’autres foncières commerciales ont suivi comme SCC, Klepierre, Galimmo, La Vallée Village … 

The Second Life est leader sur ce segment et développe actuellement celui des marques de mode, avec notamment le lancement du « Re-commerce » sur le site de L’Exception, pour la collecte et la vente de seconde main. 

 

Quels sont les bénéfices de la solution The Second Life pour les clients finaux ?

 

A.S : La simplicité. Notre slogan est : « sans photo, sans négo » !

Aujourd’hui les utilisateurs en ont assez de devoir négocier pour 50 centimes, prendre des photos de chacun de leurs articles, vendre au compte-gouttes…

The Second life permet en quelques clics de racheter les vêtements sans défauts – plus de 1000 marques – sans photo et sans négo. Les prix de rachat sont définis en fonction de la désirabilité des produits sur le marché de la seconde main, en fonction de la marque, de la catégorie des vêtements, et de sa matière.

A noter que la plupart des acteurs qui reprennent « en gros » les vêtements, fixent des prix au kilo, très peu favorables. En donnant un prix unique par vêtement, nos offres sont parmi les plus élevées du marché.

Notre solution s’inscrit dans les besoins de gains de pouvoir d’achat – d’ailleurs sachez que 70% des vêtements des Français dorment dans leur placard ! La ressource est énorme.

En plus d’un gain de pouvoir d’achat, nous répondons aux enjeux écologiques, pour lesquels un nombre croissant d’utilisateurs souhaitent s’engager. 152 150 vêtements ont trouvé une seconde vie en 2022 et 524 millions de litres d’eau ont été économisés pour la planète grâce à notre solution.

 

*BCG 2020 et 2022