Oh La Belle Ville, l’agence de redynamisation des centres-villes pour qui « le commerce est un vrai poumon ».
© Oh La Belle Ville
Agence opérationnelle de dynamisation des centres-villes et des centres-bourgs, Oh La Belle Ville place les commerces au cœur de sa stratégie. Pascal Loisel, responsable de son développement national, fait partie de l’équipe d’experts terrain en lien étroit avec les collectivités.
Comment est née l’agence Oh La Belle Ville ?
Pascal Loisel, Manager de centre-ville France. © Oh la Belle Ville
De nombreuses collectivités ont pris l’habitude de faire appel à des cabinets d’études pour obtenir des diagnostics de ce qui peut être mis en place pour gagner en attractivité. Mais ces longs rapports, très onéreux, restent au fond des tiroirs. Et finissent pas être rangés en haut d’une armoire. Les managers de centres-villes, les élus, les commerçants… ont besoin de gens de terrain. Ce que nous sommes.
Oh La Belle Ville est née en 2020 à l’initiative de la Fédération des Boutiques à l’Essai, pour répondre aux besoins de tous ceux qui souhaitent agir mais ne savent pas comment s’y prendre.
Comment l’équipe d’Oh La Belle Ville travaille-t-elle ?
Nous interrogeons les commerçants, nous sondons le terrain, nous ciblons les points forts et les points faibles d’un centre-ville pour fournir des recommandations. La collectivité peut alors adhérer à notre association. Durant au moins une année – la Convention est renouvelable–, nous sommes là pour l’accompagner afin de maintenir ou développer l’attractivité de son centre-ville ou centre-bourg. Nous partageons des conseils mais aussi des outils et proposons des actions concrètes, des opérations, des animations, des événements dans la sphère physique mais aussi digitale via le marketing d’influence territorial et les influenceurs. Nous ne faisons jamais à la place des collectivités mais nous leur indiquons la voie et les moyens pour atteindre leur objectif.
Le coaching des managers de centres-villes ou des référents commerçants fait également partie des missions de l’agence…
En effet. Ces acteurs sont indispensables au maintien de l’attractivité des centres-villes et des centres-bourgs et du commerce de proximité. Leur rôle est essentiel mais il n’est jamais évident. Le manager de centre-ville a trop de missions, trop d’actions à mener et se retrouve parfois coincé entre la collectivité qui a besoin de visibilité pendant son mandat et les commerçants qui ont des attentes très concrètes.
En tant qu’ancien commerçant et ancien manager de centre-ville, je suis en mesure de comprendre les difficultés de chacun.
Quel rôle jouent les commerces dans la dynamisation des centres-villes et des centres-bourgs ?
Un rôle cru-cial. Les centres-villes doivent faire face à différentes problématiques comme le manque de flux ou de consommation et les commerçants n’ont pas forcément conscience qu’ils jouent un rôle essentiel dans l’attractivité de leurs centres-villes. Qu’ils en sont les ambassadeurs.
Ils devraient adopter une vraie positive attitude au quotidien, pour donner envie aux clients d’acheter et de revenir chez eux et, de manière plus générale, dans le centre-ville.
Les commerces de destination, avec une vraie valeur ajoutée, ceux qu’on ne retrouve pas dans un périmètre proche, vont contenter non seulement les habitants mais aussi attirer les habitants des autres villes. Le commerce est un vrai poumon.
De quelle manière accompagnez-vous les collectivités qui souhaitent par exemple attirer du monde dans leurs centres-villes et centres-bourgs ?
Dans notre « boite à outils » d’accompagnement et d’appui aux collectivités, nous avons élaboré un nouvel outil pour les aider à mettre en place des pop-up stores. Le fait d’avoir tous les mois ou tous les deux mois des entrées et sorties de créateurs et de porteurs de marques, permet de répondre à une attente clients importante : varier les expériences d’achat. Le commerce doit se renouveler, s’adapter, proposer… Les pop-up stores permettent aussi d’attirer dans un lieu physique la communauté digitale d’un créateur.
Nous venons d’ailleurs d’inaugurer l’Impériale à Compiègne.
