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69% des Français témoignent d’un intérêt marqué pour les nouveaux commerces à impact.

Galimmo héberge dans ses centres commerciaux les commerces à impact lauréats du Prix Engagés pour Demain. © Galimmo

Le 19 septembre, Galimmo et l’ObSoCo (Observatoire de la consommation) dévoilaient les résultats du premier baromètre intitulé « Les Français et les nouveaux commerces à impact ». Si ces derniers suscitent un intérêt grandissant, leur fréquentation rencontre des freins.

Les données du 1er baromètre « Les Français et les nouveaux commerces à impact », issues d’une enquête réalisée en ligne du 27 juin au 7 juillet 2023 auprès d’un échantillon de 2 000 personnes représentatif de la population de France métropolitaine âgée de 18 à 75 ans, ont été récemment  partagées par Galimmo et l’ObSoCo, à l’initiative du projet.

Les commerces à impact y étaient définis selon quatre grands types : les commerces de production locale et raisonnée (sans emballage, circuit court et made in France), les commerces alternatifs à la possession de produits (seconde main, reconditionnement, recyclage et location), les commerces solidaires (inclusion, cafés associatifs, lieux de lutte contre le handicap…) et les commerces dits actifs (Fablabs, Repair Cafés).

 

« (Ré)concilier le commerce traditionnel, de type centre commercial, et le commerce responsable en misant sur les synergies ». 

 

60% des Français interrogés ont déclaré vouloir consommer mieux, soit faire attention aux produits achetés, redéfinir leurs besoins, gérer leur budget, acheter durable et faire des choix responsables.

Si les commerces à impact suscitent un intérêt non négligeable (69% des Français interrogés ont témoigné d’un intérêt marqué motivé en premier lieu par le lien social que les commerces à impact favorisent, leur action envers l’environnement et la promotion d’un modèle de société positif), leur fréquentation rencontre des freins. Pour 51% des interrogés, les commerces à impact ne rentrent pas dans les habitudes de consommation et pour 26%, ils ne sont pas suffisamment disponibles à proximité.

« Ce baromètre nous permet de préparer le coup d’après, d’anticiper les attentes des clients qui souhaitent mieux consommer et retrouver les commerces à impact sur leurs lieux de courses habituels, explique Eric Ravoire, Directeur Général de la foncière. Notre responsabilité est de favoriser le passage à l’acte, de (ré)concilier le commerce traditionnel, de type centre commercial, et le commerce responsable en misant sur les synergies. C’est dans cette optique que nous avons lancé le ‘Prix Engagé Pour demain’ et que nous accueillons par exemple des antennes Emmaüs et des ressourceries. Et c’est pour cela que nous devons intensifier et accélérer notre engagement en modifiant l’architecture de l’offre de nos centres commerciaux. » 

Les Français interrogés ont en effet exprimé de réelles attentes à l’égard des commerces où ils se rendent pour faire leurs achats : 63% s’accordent sur le fait que les commerces qu’ils fréquentent devraient les aider à adopter des comportements responsables. Sachant que d’après le baromètre, 65% de ceux qui fréquentent régulièrement un commerce à impact fréquentent aussi un centre commercial et 60% de ceux qui ont un intérêt marqué pour les commerces à impact fréquentent un centre commercial régulièrement.

« Il s’agit d’un baromètre et non d’une étude, précise Eric Ravoire. L’objectif est donc de le suivre, tous les ans ».