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Asma, responsable de trois magasins « proxi » : « Chez Darty, un lien nous unit et nous élève ».

Asma Bourel,  responsable de trois magasins « proxi ».

Asma Bourel travaille chez Darty depuis 35 ans. C’est dans cette entreprise qu’elle a rencontré son époux, ainsi que de très bons amis, qui sont des piliers dans sa vie.

Elle nous parle de son histoire, de son métier et de son attachement pour l’enseigne spécialisée dans la grande distribution d’appareils électroménagers, aujourd’hui devenue Fnac-Darty.

 

Comment avez-vous atterri chez Darty ?

 

Asma Bourel : Par hasard. Un dimanche, alors que j’accompagnais chez Darty la maman d’une amie qui souhaitait s’acheter un sèche-cheveux, une personne m’a interpellée pour me proposer de travailler le samedi et le dimanche. A l’époque, j’étais étudiante en commerce ; faire un petit job me semblait être une bonne idée.

 

Quels postes avez-vous occupés ?

 

A.B : Les dix premières années, j’ai fait du secrétariat et de la vente. L’avantage chez Darty est qu’on n’est jamais cantonné à un seul poste. Je suis ensuite devenue responsable d’un secrétariat puis chef de vente. J’ai occupé des rôles différents, dans des rayons différents, avec des équipes différentes. Aujourd’hui, je suis responsable de 3 magasins « proxi ».

 

Quels aspects de votre métier aimez-vous particulièrement ? 

 

A.B : Emmener les équipes vers le haut, les former. Aider chacun à devenir plus performant, ce qui contribue selon moi à donner envie de rester dans une entreprise.

Mon management repose sur la proximité : je suis très proche de mes équipes, qui se sentent en confiance avec moi. Et j’ai accompagné chacun de mes collaborateurs dans l’évolution du groupe, devenu Fnac-Darty en 2016.

Je suis aussi en lien étroit avec les clients, dont j’apprécie particulièrement le contact. 

 

Comment décrire les rapports que vous entretenez avec les clients ?

 

A.B : Le contact humain se fait de plus en plus rare ; il manque beaucoup à certaines personnes. Lorsqu’un client vient dans un magasin pour parler de ses difficultés avec les outils et qu’il rencontre un conseiller qui prend le temps et l’écoute vraiment, ça fait toute la différence. C’est ce qui me plaît dans ce métier. J’ai toujours envie de faire plaisir aux clients, leur rendre service. Les personnes âgées, qui se retrouvent seules, sans leurs enfants pour les aider au quotidien, me touchent particulièrement. 

Je reçois souvent des cadeaux de la part des clients : des foulards, du champagne, des chocolats… Je suis très émue par ces marques d’attention, ce d’autant plus que rendre service est naturel pour moi. J’ai évolué chez Darty avec le contrat de confiance « 100% de clients satisfaits », qui fait partie de mon ADN. 

 

Pourquoi êtes-vous tant attachée à l’entreprise Darty ?

 

A.B : J’aime le côté familial de Darty mais aussi sa fiabilité et sa solidité. Les collaborateurs sont vraiment pris en considération. Si l’un d’entre eux rencontre une problématique, l’entreprise se donne les moyens de la résoudre et libère du temps s’il le faut…

 

Et c’est chez Darty que vous avez rencontré votre mari…

 

A.B : Oui, il y a 30 ans. Il était alors mon responsable hiérarchique. Nous avons eu ensemble deux enfants formidables. Il travaille toujours chez Darty, en tant que directeur de magasin. Mais le secret de la longévité de notre couple est de ne jamais parler de travail le soir ! Nous passons 50 heures en magasin par semaine, nous ne comptons pas notre temps, mais une fois rentrés à la maison, nous passons à tout autre chose.

Grâce à Darty, j’ai aussi rencontré des amis très importants dans ma vie, des piliers. Il y a une ambiance telle que, même en période de crise où la tension est réelle, un lien positif nous unit et nous élève. Une vraie force.

 

Avez-vous une journée type ?

 

A.B : Pas vraiment. La priorité des priorités : le client. A cela s’ajoutent la rotation et la mise en avant des produits, l’analyse des résultats, les plans d’action, l’organisation des formations des collaborateurs, de nos propres formations… J’assiste aussi à des réunions avec d’autres collègues, pour améliorer nos résultats. Nous sommes très corporate.

 

Qu’est-ce qui selon vous manque aujourd’hui dans le retail ? Que mettriez-vous en place si vous aviez carte blanche ?

 

A.B : Le service, nous le maîtrisons. Nous savons très bien accompagner nos clients. Ce qui nous manque, c’est offrir la possibilité aux clients de toucher les produits, les utiliser. L’idée serait de pouvoir démontrer concrètement ce qu’on peut faire avec un robot ménager par exemple, dans une boutique-appartement, où l’on pourrait tout tester. Darty a déjà mis en place ce concept, qui a été arrêté à cause du Covid et qui, pour des raisons financières, n’a pas été relancé.

 

Quel est le secret de votre belle énergie ?

 

A.B : En dehors du travail, je passe du temps avec ceux que j’aime. Recevoir ma famille et mes amis autour d’un bon repas est un de mes grands plaisirs. Tout le monde se réunit autour de la cocotte et communique, échange, rit, recharge les batteries.

La danse joue également un rôle important, même si j’ai du mal à l’intégrer dans mon emploi du temps. Mon métier est très exigeant physiquement et moralement. Il faut toujours être en forme et transmettre une bonne énergie aux équipes et aux clients. Pour y parvenir, certains font de la peinture, d’autres de la musique, d’autres encore du sport. Il y a un équilibre important à préserver. D’ailleurs, au mois de septembre, on arrive tous avec l’envie d’intégrer notre activité au planning mais dans la pratique, c’est plus compliqué. Nous sommes tellement animés par la volonté de nous entraider que si un client arrive avant que le magasin ne ferme, aucun collègue ne sera laissé dans l’embarras. Travailler chacun pour soi ? C’est plus fort que nous, on n’y arrive pas !