Shein, Temu : Le gouvernement français veut freiner l’ultra-fast fashion.
Le gouvernement français s’engage contre les méfaits environnementaux de la « ultra fast fashion » avec le soutien à une nouvelle proposition de loi. Annoncée par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, cette initiative répond à l’escalade de l’achat de vêtements neufs, atteignant 3,3 milliards d’unités en 2023. Un engagement qui fait écho à l’inquiétude grandissante autour des pratiques de géants comme Shein et Temu, dont l’impact environnemental n’est plus à démontrer.
La loi, proposée par la députée Anne-Cécile Violland, vise trois axes principaux : améliorer l’information du consommateur sur l’impact de ses achats, imposer des pénalités aux entreprises fortement polluantes, et restreindre la publicité pour les acteurs de la fast fashion. Toutefois, des questions subsistent parmi les associations écologistes concernant la définition du terme « fast fashion » et l’ampleur des critères évalués.
Alors que le texte s’apprête à être débattu en commission puis en séance publique le 14 mars, le secteur et les observateurs attendent de pouvoir juger de l’efficacité de ces mesures dans un contexte global.
Parallèlement, le Ministère de la Transition écologique prévoit l’introduction d’un éco-score pour les textiles et une campagne de communication sur la sobriété des achats, initiatives saluées mais aussi scrutées quant à leur mise en œuvre future et leur impact réel sur la consommation.