La théâtralisation du magasin physique au service du lien client-commerçant.
Mise à l’honneur festive du Smiley aux Galeries Lafayette ; exposition dédiée au “mignonisme” de Philippe Katerine au Bon Marché ; Carrefour, Casino, Promocash et la ville de Saint-Nazaire qui, avec Altavia, célèbrent le commerce vivant en lançant, cette semaine, la fête de la Saint Glinglin dans leurs magasins. Des initiatives synonymes de joie, d’amusement et d’optimisme qui montrent, je le crois, que le magasin jouera un rôle prépondérant dans l’avenir du commerce. Un commerce humain, vecteur de lien social et d’expériences mémorables pour ses clients.
“Une avalanche d’optimisme arrive aux Galeries Lafayette !”
C’est en ces termes enjoués qu’en février dernier, les Galeries Lafayette annonçaient, sur leur compte Twitter, la célébration, au sein de leurs magasins français, des 50 ans de l’ancêtre mythique de l’émoji : le Smiley. Collaborations inédites avec de grands noms de la mode, de la beauté, de la déco et de l’alimentaire ; playlist “100% feel good” ; salle de gaming et rampe de skateboard gratuite aux Galeries Lafayette Haussmann : jusqu’au 3 avril prochain, le grand magasin se met en quatre pour faire sourire son client, le distraire, l’amuser.
Dans le même temps, de l’autre côté de la Seine, le Bon Marché se retrouve quant à lui investi par les sculptures géantes couleur bubble-gum de Philippe Katerine. Depuis le 26 février, des “Monsieur Rose”, trônent ainsi dans les vitrines et les trémies du magasin de la rue de Sèvres. Alter égo du chanteur, ce gros bonhomme se veut l’incarnation du mignonisme, ou l’art de “voir du mignon partout, même dans les choses affreuses”, courant de pensée imaginé par Philippe Katerine à la faveur du confinement de mars 2020. “Le mignonisme est là, en cherchant bien, à portée de main”, annonce l’artiste dans son manifeste, “pour conjurer le sort et aborder ces rivages incertains, plus apaisé.”
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